L'armée russe et le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, ont revendiqué samedi la prise de la ville. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a démenti cette capture et son armée a affirmé mener des contre-attaques.
Des immeubles éventrés, des arbres calcinés, une terre brûlée... De Bakhmout, ville minière de l'est de l'Ukraine devenue l'épicentre de combats acharnés entre forces russes et ukrainiennes, il ne reste plus "rien", a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dimanche 21 mai. La veille, le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, puis le Kremlin, ont assuré avoir "totalement libéré" cette localité, à l'issue de la bataille la plus longue et meurtrière depuis le début de la guerre.
Kiev a démenti cette victoire russe dans la foulée. Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche que la ville n'était "pas occupée", et l'armée ukrainienne a assuré tenir "la défense de plusieurs bâtiments et d'un certain nombre de fortifications dans la partie sud-ouest" de Bakhmout. Des images montrent qu'il n'y a plus grand-chose à défendre : les combats ont ravagé la ville, poussant les habitants à fuir leur domicile. Franceinfo revient, en images, sur l'ampleur des destructions.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.