Face au souhait de la Finlande d'adhérer à l'OTAN, Moscou menace
Face à la volonté de la Finlande d'adhérer à l'OTAN, la réplique du Kremlin n'a pas tardé. La Russie menace d'une réponse "militaro-technique". Ben Barnier explique la situation depuis Moscou.
Si l'initiative a été saluée par le chancelier allemand, Olaf Scholz, ou bien par le Sénat américian, la Russie n'a que peu goûté la demande d'adhésion à l'OTAN formulée par son voisin finlandais, dans laquelle elle voit une "menace". Dimitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a affirmé que "l'élargissement de l'OTAN ne rendra ni le monde ni le continent plus sûrs ou encore plus stables".
Moscou menace de "mesures réciproques"
Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères russe prévient qu'en cas de pareille adhésion, "la Russie serait obligée de prendre des mesures réciproques, militaires et techniques". "Le président finlandais avait pourtant déclaré [mercredi 11 mai] que s'il y avait bien adhésion à l'OTAN, ce ne serait contre personne, mais visiblement, Moscou se sent visé", explique le journaliste Ben Barnier, en direct de Moscou, qui rappelle que la même rhétorique avait été employée pour justifier l'invasion de l'Ukraine.
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