Guerre en Ukraine : à Kramatorsk, les habitants évacuent la ville en bus et en vans
Après le massacre de la guerre de Kramatorsk, dans l'Est de l'Ukraine, qui a ciblé les civils le 8 avril, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a parlé de crime contre l'humanité. Le président ukrainien a de son côté exigé une réponse "ferme et mondiale". Maryse Burgot analyse la situation depuis l'Ukraine.
De nombreux civils doivent se résoudre à quitter Kramatorsk, en Ukraine. "Les autorités du Donbass souhaitent de toute façon que la population évacue avant la grande offensive annoncée des Russes. Les soldats ukrainiens veulent pouvoir combattre seuls, sans avoir à se préoccuper des civils", raconte Maryse Burgot, en direct de cette ville de l'Est de l'Ukraine. "Les médecins, les policiers, les volontaires de la défense territoriale sont invités à rester, mais tous les autres doivent partir."
"On pensait rester là, mais c'est fini, on a trop peur"
À Kramatorsk, les bus ont remplacé les trains. Sur un parking, la capacité d'adaptation des Ukrainiens est à l'œuvre : puisque les gares sont menacées, les autobus et les vans prennent le relais. Les habitants attendent leur tour avec anxiété. "Je suis prête à donner tout ce que j'ai à ceux qui vont me sortir d'ici, à ceux qui vont me conduire au calme, mais en Ukraine", implore l'une d'entre eux. "On pensait rester là, mais c'est fini, on a trop peur", confie une autre.
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