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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du 31 mars

"Nous ne pardonnerons jamais" les morts de Boutcha, a déclaré vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l'occasion de la commémoration des crimes imputés à l'armée russe dans cette ville martyre de l'Ukraine.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky assiste à une cérémonie marquant le premier anniversaire du retrait des troupes russes de la ville ukrainienne de Bucha, en Ukraine, le 31 mars 2023. (SERGEI SUPINSKY / AFP)

La journée du vendredi 31 mars a été marquée par le premier anniversaire du retrait russe de la ville martyre de Boutcha, en Ukraine, devenue le symbole "des atrocités" imputées aux troupes de Moscou. Franceinfo revient sur les faits marquants de la journée sur le front de la guerre.

L'Ukraine "ne pardonnera jamais" le massacre de Boutcha

"Nous ne pardonnerons jamais" les morts de Boutcha, a lancé vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l'occasion du premier anniversaire du retrait russe de cette ville martyre, devenue un symbole criant "des atrocités" imputées aux troupes de Moscou. "Nous allons punir tous les coupables", a juré le président ukrainien, alors que des commémorations sont prévues dans la journée.

"La France n’oublie pas et n’oubliera pas Boutcha, comme elle n’oubliera pas les crimes commis à grande échelle sur le territoire ukrainien", a également martelé le président de la République Emmanuel Macron dans un message vidéo diffusé lors d'un sommet à Kiev.

Le 31 mars 2022, l'armée russe se retirait de cette ville et de tout le nord de Kiev, un mois après avoir lancé l'invasion du pays sur ordre du président Vladimir Poutine. Deux jours après le retrait, le massacre était connu.

Le président de la Biélorussie appelle à une "trêve"

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko, proche allié de la Russie, a appelé vendredi à une "trêve" en Ukraine et à des pourparlers "sans conditions préalables" entre Moscou et Kiev. "Il faut s'arrêter maintenant, avant que ne commence l'escalade. Je prends le risque de suggérer une cessation des hostilités", a déclaré Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, lors d'un discours à la nation.

"Il est possible - et il le faut - de régler toutes les questions territoriales, de reconstruction, de sécurité et autres à la table des négociations sans conditions préalables", a-t-il ajouté. Le Kremlin a immédiatement réagi en assurant que concernant l'Ukraine, "rien ne change""L'opération militaire spéciale se poursuit, puisque c'est le seul moyen d'atteindre les objectifs fixés par notre pays aujourd'hui", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. 

 Plus de 15 milliards de dollars pour Kiev

Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a validé vendredi le plan d'aide d'un montant de 15,6 milliards de dollars signé le 21 mars avec le gouvernement ukrainien, ouvrant la voie au déboursement d'une première tranche de 2,7 milliards de dollars.

Le plan, d'une durée de quatre ans, doit permettre de "soutenir la reprise économique graduelle tout en créant les conditions d'une croissance de long terme dans un contexte de reconstruction après le conflit et sur le chemin de l'adhésion à l'Union européenne" (UE), a rappelé le FMI dans un communiqué.

Emmanuel Macron se rend en Chine du 5 au 8 avril

Le président français va rechercher la semaine prochaine en Chine un "espace" de dialogue avec son homologue chinois Xi Jinping sur le conflit en Ukraine, mais la France veut aussi éviter toute éventuelle "décision funeste" de Pékin visant à soutenir militairement Moscou.

"Si la Chine prend cette décision funeste, il y a un effet stratégique majeur sur le conflit", a prévenu un conseiller du chef de l'État français."Nous souhaitons éviter le pire et c'est la raison pour laquelle il faut les engager, pour leur présenter notre position", a-t-il ajouté devant quelques journalistes.

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