Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du mercredi 8 février
C'est la deuxième fois qu'il quitte son pays depuis le début de l'invasion russe, après un voyage à Washington en passant par la Pologne en décembre. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky était en visite au Royaume-Uni puis en France, mercredi 8 février. Il a notamment rencontré le Premier ministre britannique Rishi Sunak, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz. Franceinfo récapitule les principaux développements du jour dans la guerre en Ukraine.
Volodymyr Zelensky accueilli à l'Elysée
Emmanuel Macron a accueilli le président ukrainien à l'Elysée, mercredi dans la soirée, en présence du chancelier allemand Olaf Sholz. Le chef de l'Etat français a assuré son homologue ukrainien de sa "détermination" à "accompagner" Kiev "vers la victoire" et de sa volonté de poursuivre les livraisons françaises d'armes à l'Ukraine, près d'un an après le début de l'invasion russe. "Nous nous tenons aux côtés de l'Ukraine. Fermement. Et avec la détermination de l'accompagner vers la victoire et le rétablissement de ses droits légitimes", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. "Nous poursuivrons l'effort" en matière de livraisons de moyens de défense", a-t-il ajouté.
"Que se passe-t-il après Bakhmout ?", s'inquiète le président ukrainien
"Bien sûr, d'un point de vue stratégique, Bakhmout [ville de l'est du pays, théâtre depuis six mois de combats sanglants] n'a pas beaucoup d'importance car les Russes ont entièrement détruit la ville avec leur artillerie. Mais s'ils prennent Bakhmout, ils voudront aller plus loin. Ça leur donnera un avantage", a déclaré le président ukrainien dans un entretien avec Le Figaro et le magazine allemand Der Spiegel, ajoutant : "La question, c'est que se passe-t-il après Bakhmout ?" "Il nous faut tenir le temps de recevoir des armes", a déclaré Volodymyr Zelensky.
Les chars britanniques en Ukraine le mois prochain
Les chars britanniques Challenger, promis par Londres à Kiev, seront opérationnels "le mois prochain" en Ukraine, a rapporté le Premier ministre britannique Rishi Sunak lors d'une conférence de presse. "Les équipes ukrainiennes arrivées la semaine dernière [pour se former au Royaume-Uni] utiliseront les chars Challenger 2 pour défendre la souveraineté territoriale de l'Ukraine le mois prochain", a-t-il déclaré, à côté de Volodymyr Zelensky. Avant de se rendre à Paris, ce dernier est en effet passé par le Royaume-Uni. Il s'y est vu assuré que "rien" n'était "exclu" concernant la fourniture d'armements à l'Ukraine, y compris des avions de chasse réclamés par le président ukrainien.
L'ambassade russe en Grande-Bretagne a rapidement réagi à cette dernière possibilité. "Je voudrais rappeler aux responsables à Londres : dans un tel scénario, la moisson sanglante du prochain cycle d'escalade sera sur votre conscience, ainsi que les conséquences militaires et politiques pour le continent européen et le monde entier", a déclaré l'ambassade, citée par les agences de presse russes. "La Russie trouvera une réponse à toute mesure hostile", a-t-elle ajouté.
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