Guerre en Ukraine : "Il faut choisir des sanctions qui ne soient pas des sanctions contre le pouvoir d'achat des Français", plaide Marine Le Pen
Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national à l'élection présidentielle, était l'invitée des "4V" sur France 2, mercredi 9 mars.
Les États-Unis ont choisi mardi 8 mars d'imposer un embargo sur le pétrole et le gaz russes. L'Europe doit-elle utiliser ce levier pour faire plier Vladimir Poutine ? "Non, parce qu'utiliser ce levier, c'est sanctionner très gravement et très lourdement les Français, les entreprises françaises, l'économie française qui pourrait mettre des années à se relever", a affirmé Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national à l'élection présidentielle et invitée des "4V", mercredi 9 mars.
"Il fallait que monsieur Hollande ne ferme pas Fessenheim"
La candidate a également indiqué que "les conséquences pourraient être bien pires que les conséquences de la pandémie". Pour elle, il est nécessaire de "choisir des sanctions qui ne soient pas des sanctions contre le pouvoir d'achat des Français et contre notre activité économique". Répondant à la tribune de l'ancien président François Hollande, qui a souligné qu'acheter du gaz russe finançait la guerre, Marine Le Pen a répliqué : "Il fallait que monsieur Hollande ne ferme pas Fessenheim. Tous ces gens ont attaqué le nucléaire français, y compris Emmanuel Macron au début de son mandat, qui voulait fermer 14 réacteurs nucléaires (...). Aujourd'hui, ils se plaignent de la dépendance au gaz russe. C'est la conséquence directe de leur imprévoyance et de leur erreur stratégique majeure."
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