Guerre en Ukraine : "Il faut que Renault continue de payer les salaires des travailleurs russes", demande un délégué syndical français

Le constructeur automobile français Renault, qualifié mercredi 23 mars par le président ukrainien de "sponsor de la machine de guerre russe" pour son activité en Russie, a annoncé mercredi soir suspendre les activités de son usine de Moscou. "Je pense aux travailleurs russes que je considère comme des camarades", a réagi auprès de franceinfo Pascal Le Manach, délégué syndical CGT de l'usine Renault-Cléon.

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"Je pense que les travailleurs russes de Renault ont aussi, comme nous, des familles à nourrir", s'est inquiété le syndicaliste français, qui demande "que Renault paye intégralement les salaires des travailleurs russes" pendant l'interruption de l'activité.

"Les conséquences de la guerre sont directes pour les salariés de Renault, pas pour Renault lui-même, a également dénoncé Pascal Le Manach. Renault protège les gros actionnaires et ce sont les salariés qui payent à chaque fois."