Guerre en Ukraine : Kiev annonce ouvrir des couloirs humanitaires dans la région russe de Koursk

Kiev a également assuré vouloir créer une "zone tampon" pour se protéger des bombardements dans la région de Koursk, où son armée a lancé une offensive le 6 août.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des soldats ukrainiens dans la région de Koursk, le 14 août 2024. (RUSSIAN MIN. OF EMERGENCY SITUAT / AFP)

L'Ukraine a affirmé, mercredi 14 août, "bien avancer" dans la région russe frontalière de Koursk, où ses troupes ont lancé une offensive depuis le 6 août. Kiev a également assuré vouloir y créer une "zone tampon" pour se protéger des bombardements. Une vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, a annoncé que son armée prévoyait d'ouvrir des couloirs humanitaires dans la région de Koursk pour faciliter les évacuations de civils "tant en direction de la Russie que de l'Ukraine".

"Nous continuons de progresser dans la région de Koursk. Depuis le début de la journée, nous avons parcouru entre un et deux kilomètres dans différentes zones", a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram, tout en faisant état de "plus de 100 militaires russes capturés" mercredi. Dans la soirée, il a répété que les militaires atteignent leur "objectif stratégique".

De son côté, l'armée russe a déclaré avoir fait échouer des "tentatives" de percée en profondeur de groupes mobiles ukrainiens près de cinq localités de la région de Koursk dont l'une, Levchinka, est située à 35 km à vol d'oiseau de l'Ukraine. Appuyée par l'aviation, des drones et l'artillerie, elle a assuré avoir infligé de lourdes pertes aux Ukrainiens. Elle a aussi diffusé des images montrant cinq individus présentés comme des soldats ukrainiens faits prisonniers et d'autres montrant quatre cadavres de militaires ensanglantés.

Dans la région russe de Belgorod, voisine de celle de Koursk, l'état d'urgence a été décrété mercredi en raison de bombardements ukrainiens. L'incursion ukrainienne a déjà provoqué le départ de plus de 120 000 personnes, selon la Russie. Au moins 12 civils ont été tués et plus de cent blessés, ont annoncé lundi les autorités de la région de Koursk, sans fournir de nouveau bilan depuis.

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