Guerre en Ukraine : l'armée russe affirme avoir repoussé une nouvelle offensive de Kiev dans la région de Koursk

Les troupes ukrainiennes semblent tenir bon à Koursk. Moscou a affirmé, dimanche 5 janvier, que Kiev avait lancé "une contre-attaque" dans cette région russe, située à la frontière entre les deux pays. "Vers 9 heures [7 heures, heure de Paris], l'ennemi a lancé une contre-attaque avec un groupe d'assaut composé de deux chars, d'un véhicule de démolition et de douze véhicules blindés de combat accompagnés d’une force de débarquement en direction de la ferme de Berdine", écrit le ministère de la Défense russe dans un communiqué diffusé sur Telegram.

Mais la contre-attaque a été repoussée, affirme Moscou. "Le groupe d'assaut de l'armée ukrainienne a été vaincu par l'artillerie et l'aviation" et "l'opération de destruction des unités des forces ukrainiennes se poursuit".

Un nouvel assaut à deux semaines de l'investiture de Donald Trump

Le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andryi Yermak, a diffusé un message assez clair sur Telegram : "Région de Koursk, bonne nouvelle. La Russie reçoit ce qu'elle mérite". Andriy Kovalenko, un responsable du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, a pour sa part assuré, toujours sur Telegram, que les Russes avaient "été attaqués de plusieurs côtés, ce qui les a surpris".

D'après des blogueurs militaires russes, bien informés du déroulement des hostilités, les forces ukrainiennes tentent en particulier de prendre le contrôle de Berdine, une petite localité située à environ 20 km de la frontière. "Les équipements de guerre électronique de l'ennemi sont de plus en plus actifs sur le site, ce qui entrave l'utilisation des drones", a précisé sur Telegram la chaîne Rybar, proche de l'armée russe et suivie par plus de 1,3 million d'abonnés.

L'armée ukrainienne est restée pour l'instant silencieuse sur cette nouvelle opération. Ce nouvel assaut ukrainien dans la région de Koursk intervient en tout cas deux semaines avant le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, qui a appelé à un cessez-le-feu "immédiat" et promis d'obtenir un accord de paix pour arrêter "le carnage", sans toutefois jamais détailler son plan.