Guerre en Ukraine : la gare de Lviv, théâtre des adieux déchirants des familles ukrainiennes
La gare de Lviv (Ukraine) est celle des adieux de nombreuses familles. C'est ici qu'arrivent les trains en provenance des villes de l’Est. Certains sont en transit, d'autres restent. En deux semaines, la population de la ville a doublé.
Un flot continu de passagers se rue sur les quais de la gare de Lviv (Ukraine), lundi 14 mars, à l'assaut des trains pour la Pologne. Parmi eux, des femmes, des enfants, mais aussi des hommes, venus embrasser une dernière fois leur famille. "C'est très dur", confie l'un d'eux, ému. Celles qui partent, comme ceux qui restent, ignorent tout de leur avenir.
30 000 à 40 000 personnes se croisent chaque jour dans la gare
Les maris restent à quai. Depuis le début de la guerre, la loi martiale interdit aux hommes de 18 à 60 ans de quitter le pays. Un homme a eu droit à une dérogation pour accompagner sa femme handicapée, mais devra revenir ensuite. Dans les souterrains qui mènent aux quais, des centaines de femmes et d'enfants, arrivés le jour même de l'est du pays, sont épuisés et s'impatientent. "On n'a pas peur des tanks. On a peur des bombes qui tombent du ciel", confie une Ukrainienne. Chaque jour, 30 000 à 40 000 personnes se croisent dans la gare de Lviv.
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