Guerre en Ukraine : les entreprises françaises installées en Russie sous pression
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Il faut s'attendre à ce que la Russie réplique face aux sanctions occidentales. De nombreuses entreprises françaises sont implantées en Russie, comme la Société générale, Lactalis ou Auchan, qui ont déjà des difficultés. Peuvent-elles continuer à travailler avec les Russes ?
Renault, la Société générale, Auchan : les entreprises françaises seront-elles les grandes perdantes du bras de fer économique contre la Russie ? 500 entreprises françaises opèrent en Russie. Deux d'entre elles, Total Énergies et Engie, sont même sommées par le ministère de l'Économie de revoir leurs ambitions dans le pays de Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine pourrait prendre des contre-sanctions
Pour les deux géants français de l'énergie, il n'est pour l'instant pas question de se retirer de la Russie. Mais Total Énergies consent à ne plus apporter de capital à de nouveaux projets en Russie. D'autres entreprises françaises sont déjà lourdement pénalisées. Renault, qui possède trois usines en Russie, subit des problèmes d'approvisionnement. L'entreprise de produits laitiers Lactalis a aussi des problèmes de logistique. Beaucoup redoutent les contre-sanctions que pourrait prendre Vladimir Poutine contre les entreprises européennes.
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