Guerre en Ukraine : les Etats-Unis relancent l'aide à Kiev avec un premier envoi massif d'armement

"C'est un investissement dans notre propre sécurité", a déclaré Joe Biden après avoir promulgué le plan d'aide américain à l'Ukraine. Le président des Etats-Unis a annoncé mercredi 24 avril qu'une première livraison d'équipement militaire d'une valeur d'un milliard de dollars allait partir pour Kiev "dans les prochaines heures". Ces textes votés "vont rendre l'Amérique plus sûre et le monde plus sûr", a assuré le chef de l'Etat depuis la Maison Blanche, alors que le Congrès a adopté samedi un grand plan d'aide à l'Ukraine, mais aussi à Israël et à Taïwan.

La loi, qui prévoit 61 milliards de dollars d'aide militaire et économique pour Kiev, "va renforcer la sécurité de l'Amérique et la sécurité du monde", a estimé le président américain, en reconnaissant que le processus législatif avait été "difficile". L'élu démocrate a toutefois salué le consensus politique trouvé entre les parlementaires de son parti et un certain nombre de républicains, après des mois de tractations autour du texte, qui va permettre à l'assistance militaire américaine, interrompue depuis plusieurs semaines, de reprendre.

"Compenser ces six mois de débats et de doute"

La loi a reçu mardi un très large soutien au Sénat américain, après avoir été adoptée quelques jours plus tôt à la Chambre des représentants, l'autre composante du Congrès américain. "Nous n'abandonnons pas nos alliés, nous les soutenons. Nous ne laissons pas les tyrans gagner, nous nous opposons à eux. Nous n'assistons pas en spectateurs aux évolutions du monde, nous les façonnons", s'est félicité Joe Biden.

"Nous ne nous inclinons devant personne. Personne. Et sûrement pas devant Vladimir Poutine"

Joe Biden

dans un discours retransmis à la télévision

"Quoi qu'on en dise, nous recevons le soutien dont nous avons besoin. Il nous est nécessaire afin de continuer à protéger des vies des attaques russes", a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur X. "A présent, nous allons tout faire pour compenser ces six mois de débats et de doute", a-t-il ajouté, en référence au temps que le Congrès a mis pour valider le plan d'aide réclamé par Joe Biden.