Reportage Guerre en Ukraine : dans les hôpitaux de fortune de la ligne de front, plaies béantes et urgences vitales se succèdent

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Une équipe de France Télévisions a assisté au ballet nocturne des soldats ukrainiens gravement blessés, près de Pokrovsk, à quelques kilomètres du front. Ils mettent parfois plusieurs jours à transiter par ce "point de stabilisation" avant d'être évacués vers des hôpitaux.
Guerre en Ukraine : les premiers soins sur la ligne de front Une équipe de France Télévisions a assisté au ballet nocturne des soldats ukrainiens gravement blessés, près de Pokrovsk, à quelques kilomètres du front. Ils mettent parfois plusieurs jours à transiter par ce "point de stabilisation" avant d'être évacués vers des hôpitaux. (Guerre en Ukraine : dans les hôpitaux de fortune de la ligne de front, plaies béantes et urgences vitales se succèdent)
Article rédigé par France 2 - F. Le Moal, M. Dreujou, N. Berthelot, I. Oliinyk, R. Shvets
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Une équipe de France Télévisions a assisté au ballet nocturne des soldats ukrainiens gravement blessés, près de Pokrovsk, à quelques kilomètres du front. Ils mettent parfois plusieurs jours à transiter par ce "point de stabilisation" avant d'être évacués vers des hôpitaux.

C'est un endroit tenu secret, à quelques kilomètres de la ligne de front, un point dit "de stabilisation". Les soldats blessés y sont amenés à la nuit tombée pour éviter le danger. Cinq soldats, dont certains dans un état grave, sont immédiatement pris en charge. Ils ont subi une attaque de drones russes. Un premier soldat est amené dans la salle de soins. Chaque minute compte, il faut stopper les saignements et soulager la douleur. "On lui donne des calmants, cela devra faire effet d'ici quelques minutes", explique Alexander, un infirmier.

"Ici, un médecin est heureux quand il ne travaille pas"

Sur cette partie de la ligne de front à l'est de l'Ukraine, la situation s'est dégradée ces dernières semaines, et pourrait devenir critique. "On ne sait vraiment pas ce qui va se passer. Tout dépend de ce que l'ennemi va faire (...) Ici, un médecin est heureux quand il ne travaille pas."

À l'extérieur, un blessé qui attend son tour vient de perdre connaissance. L'état des premiers soldats pris en charge se stabilise, quand le médecin en chef reçoit l'appel d'une équipe d'évacuation, un autre blessé grave est en route.

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