Vidéo Attentats du 13-Novembre : la vie impossible du témoin clé, près de dix ans après les faits

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La jeune femme qui a permis de localiser les terroristes du 13-Novembre 2015 alerte à nouveau sur les difficultés quotidiennes qu'elle rencontre à cause de son statut de "témoin protégé".
Attentats du 13-Novembre : la vie impossible du témoin clé, près de dix ans après les faits La jeune femme qui a permis de localiser les terroristes du 13-Novembre 2015 alerte à nouveau sur les difficultés quotidiennes qu'elle rencontre à cause de son statut de "témoin protégé". (Attentats du 13-Novembre : la vie impossible du témoin clé, près de dix ans après les faits)
Article rédigé par France 2 - E. Pelletier, C. Cuello, M. Julia, L. Beneyton
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La jeune femme qui a permis de localiser les terroristes du 13-Novembre 2015 alerte à nouveau sur les difficultés quotidiennes qu'elle rencontre à cause de son statut de "témoin protégé".

Un assaut du RAID en pleine nuit dans une rue de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) quelques jours seulement après les attentats du 13-Novembre 2015. Deux terroristes étaient alors éliminés, dont le chef du groupe, Abdelhamid Abaaoud. Le commando a pu être localisé grâce à un témoin providentiel : une jeune femme que nous appellerons Sonia. L'Etat crée le statut de "témoin protégé" pour assurer sa sécurité.

Une vie sous contrainte qu'elle avait accepté de nous décrire il y a trois ans. Depuis, rien n'aurait changé. "Aujourd'hui, elle n'a pas de passeport", souligne son avocate, Me Samia Maktouf, qui indique que pour se déplacer, Sonia "est obligée de passer des heures le temps qu'on identifie sa personne". Sonia craint aussi pour sa sécurité.

Selon plusieurs sources, la jeune femme a du mal à se plier aux règles de sécurité très contraignantes qu'impose son statut. Au ministère de l'Intérieur, on assure tout mettre en œuvre pour protéger ce témoin clé, qui touche une allocation de 1 280 euros par mois.

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