Guerre en Ukraine : les zones frontalières russes de plus en plus touchées par des projectiles
La nuit du mardi 30 mai, un drone vient de s’abattre sur la raffinerie d’Il’Skii dans la région de Krasnodar, déclenchant un gigantesque incendie. 1 000 kilomètres plus au Nord, c’est la région de Belgorod qui a reçu pas moins de 260 tirs de mortiers et d’artilleries le mardi 30 mai. Le Kremlin a immédiatement accusé l’Ukraine d’être à l’origine des attaques. Une version démentie comme c’est systématiquement le cas lorsque la Russie est touchée.
La région de Belgorod fréquemment visée
Le point commun entre toutes les frappes est qu’elle se situe dans les zones frontalières avec l’Ukraine et vise particulièrement la région de Belgorod, notamment la semaine dernière quand des soldats se sont introduits en territoire russe.
Y a-t-il un lien avec la grande contre-offensive ukrainienne annoncée depuis plusieurs semaines ? “C’est une façon d’inquiéter la Russie, ça c’est la stratégie ukrainienne”, estime le Général Dominique Trinquand. Signe de l’inquiétude qui s’installe, 300 enfants ont dû être évacué de leurs localités, plusieurs fois frappées.
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