Guerre en Ukraine : Marioupol ravagée par les bombes, la procureure générale d’Ukraine dénonce un "génocide"
La ville de Marioupol a encore été frappée par deux bombes superpuissantes, mardi 22 mars. Environ 100 000 personnes n'ont pas réussi à fuir et vivent toujours dans les ruines ou dans les abris.
Les bombes ne cessent de tomber sur la ville de Marioupol (Ukraine), où des échanges de tirs ont également lieu en pleine rue. Des images vues du ciel, fournies par les forces armées ukrainiennes, montrent la ville rasée, calcinée. Cela fait trois semaines que Marioupol est assiégée par les forces russes. "Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide (...). De ce que nous voyons à Marioupol, il n’y a absolument aucune règle", déplore Iryna Venediktova, procureure générale d’Ukraine.
Les civils tentent de fuir Marioupol
100 000 personnes sont encore prisonnières de la ville de Marioupol. Des couloirs humanitaires devaient ouvrir mercredi 22 mars, mais ils ont été bloqués, selon les affirmations du président ukrainien. "Aujourd’hui, une des colonnes humanitaires a été arrêtée par les occupants. Des chauffeurs de bus ont été faits prisonniers", a-t-il déclaré. Ceux qui peuvent fuir se réfugient dans une ville située à 250 km de là.
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