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Guerre en Ukraine : petit à petit, les habitants de Kiev retrouvent une vie "normale"

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Guerre en Ukraine : petit à petit, les habitants de Kiev retrouvent une vie "normale"
Guerre en Ukraine : petit à petit, les habitants de Kiev retrouvent une vie "normale" Guerre en Ukraine : petit à petit, les habitants de Kiev retrouvent une vie "normale"
Article rédigé par franceinfo - M. Boisseau, R. Mathé, L. Feuillebois, A. Kononenko
France Télévisions

Dans la capitale ukrainienne, épargnée par les bombardements directs, certaines activités, comme le théâtre, reprennent. Néanmoins, la menace plane toujours et un couvre-feu est encore en place.

Sur le long chemin du retour à la vie d'avant, ce sont des petits pas, hautement symboliques. Ce théâtre au cœur de Kiev (Ukraine) a rouvert ses portes cette semaine, pour la première fois depuis le début de la guerre. Le dimanche, c'est spectacle pour les enfants et leurs parents émus : "C'est un drôle de sentiment de revenir ici. On essaye par petites touches de retrouver le quotidien qu'on connaissait avant le conflit". "Je suis heureuse de voir des histoires sur scène. Je me sens calme quand je viens ici", confie une petite fille. Les bombardements ont repris ces derniers jours, mais en périphérie de la capitale. Les soldats russes se sont retirés des environs alors la salle affiche presque complet. La direction tenait à reprendre la scène, avec quelques changements néanmoins : plus de pièces en langue russe, seulement de l'Ukrainien.

Les habitants de retour d'exode

Dans la capitale, un temps désertée, la reprise de l'activité est lente et progressive, mais bien visible. Des familles qui s'aventurent dans le centre-ville, des barrages inoccupés pour la plupart, et à la gare, le flux grandissant de ceux qui reviennent vivre à Kiev. 50 000 personnes chaque jour selon les autorités. Kiev est toutefois loin d'un retour à la normale. Peu de commerces ont relancé leur activité. "À l'image de son métro qui abritait au début de la guerre des milliers de réfugiés dans ses couloirs, et qui circule à nouveau partiellement, Kiev n'est plus figée malgré le couvre-feu, les sirènes d'alerte quotidiennes et la menace russe, qui n'a pas disparu", souligne Mathieu Boisseau, envoyé spécial à Kiev.

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