Guerre en Ukraine : le premier soldat nord-coréen capturé par Kiev est mort de ses blessures

Sa capture, annoncée quelques heures plus tôt par les renseignements sud-coréens, était une première depuis l'engagement des troupes de Pyongyang aux côtés de l'armée russe.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des soldats ukrainiens, dans le sud-est du pays, le 25 décembre 2024. (DMYTRO SMOLIENKO / NURPHOTO / AFP)

Un soldat nord-coréen capturé par les forces ukrainiennes est mort des suites de ses blessures, a annoncé, vendredi 27 décembre, l'agence de renseignement sud-coréenne. Cette même source avait fait état, un peu plus tôt dans la journée, de la capture de ce prisonnier, la première depuis le déploiement de troupes par la Corée du Nord pour combattre l'Ukraine en soutien de la Russie.

"Il a été confirmé, par l'intermédiaire d'une agence de renseignement alliée, que le soldat nord-coréen capturé vivant le 26 décembre vient de succomber suite à l'aggravation de ses blessures", avancent les services de renseignement sud-coréens.

La détention d'un soldat nord-coréen est une première depuis que Kiev et les Occidentaux ont fait état de la participation de troupes de Pyongyang aux combats. L'implication d'une armée régulière étrangère a constitué une escalade majeure du conflit, qui s'approche d'une phase critique avec le prochain retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Entre 1 000 et 3 000 soldats tués

Selon l'Ukraine, 12 000 soldats nord-coréens, dont "environ 500 officiers et trois généraux", sont engagés dans la région russe de Koursk, dont l'armée ukrainienne occupe plusieurs centaines de kilomètres carrés depuis août. Ni la Russie ni la Corée du Nord n'ont confirmé la présence de ce contingent.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé lundi que près de 3 000 soldats nord-coréens avaient été "tués ou blessés" en Russie. Séoul a de son côté évoqué un décompte plus faible de 1 100 "tués ou blessés".

L'état-major sud-coréen a également observé des préparatifs qui lui font penser que la Corée du Nord s'apprête à envoyer de nouvelles unités en Russie, en renfort ou pour relever celles qui combattent déjà, en plus de drones. Un traité historique de défense mutuelle entre Pyongyang et Moscou, signé en juin, est entré en vigueur au début du mois de décembre. Il prévoit "une aide militaire immédiate" en cas d'agression armée par un pays tiers.

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