Cet article date de plus de deux ans.

Guerre en Ukraine : un journaliste français tué dans un convoi humanitaire

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Guerre en Ukraine : un journaliste français tué dans un convoi humanitaire
Guerre en Ukraine : un journaliste français tué dans un convoi humanitaire Guerre en Ukraine : un journaliste français tué dans un convoi humanitaire
Article rédigé par franceinfo - B. Delombre, F. Le Moal, C de Chassey
France Télévisions

Reporter pour BFMTV, Frédéric Leclerc Imhoff a été tué par un éclat d'obus, lundi 30 mai. Pour la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, il s'agit d'un "crime", puisque l'homme de 33 ans se trouvait au sein d'un convoi d'évacuation.

Frédéric Leclerc Imhoff avait 32 ans. Il était journaliste reporter d'images pour BFMTV. Il est mort lundi 30 mai près de Severodonetsk en Ukraine, touché par un éclat d'obus qui a transpercé les pare-brise du véhicule dans lequel il se trouvait, au sein d'un convoi humanitaire ukrainien. Ses collègues, meurtris, gardent le souvenir d'un jeune reporter amoureux de son métier. "Il n'avait pas énormément d'expérience sur le terrain de guerre. C'était sa deuxième mission. Il avait l'envie de raconter ce qu'il se passe sur place et pas d'être à tout prix dans une zone dangereuse", explique Antoine Forestier, journaliste pour BFMTV.

"Ce drame est un crime"

En déplacement à Kiev, la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, s'est émue de la mort du jeune journaliste : "Cette journée est malheureusement endeuillée par ce drame. Ce drame qui est en réalité un crime, parce qu'un convoi d'évacuation a été attaqué et un journaliste qui faisait son métier a été tué". Emmanuel Macron, lui, s'est adressé à la presse : "À celles et ceux qui assurent sur les théâtres d'opérations la difficile mission d'informer, je veux redire le soutien inconditionnel de la France". Le parquet national anti-terroriste a ouvert une enquête pour crime de guerre. Les collègues de Frédéric Leclerc Imhoff ont été mis en sécurité.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.