Hausse des prix du carburant : les travailleurs et entreprises sont inquiets

À Alençon, Vincent Agostini, gérant d'une société de taxi et d'ambulance, doit faire son plein d'essence un jour sur deux : "Chaque dix centimes en plus c'est 1000 euros par mois d'augmentation pour l'entreprise", déplore-t-il. Les tarifs réglementés ne lui permettent pas de répercuter cette hausse sur ses courses. De son côté, Thibault Augras, paysagiste, souhaite demander à ses clients de payer davantage : "Il nous faut presque 150 litres par semaine", justifie-t-il.  

Un plein d'essence hebdomadaire qui s'approche des 100 euros 

À Dijon, Marina Deysine, infirmière libérale se rend chez ses patients en voiture. Son plein pour la semaine approche aujourd'hui 100 euros, ce qui l'inquiète. Les pêcheurs sont également touchés par cette hausse des prix : "On déduit les coûts du carburant sur les frais communs", explique Bernard Perez, président du comité régional des Pêches. Les travailleurs espèrent des aides gouvernementales pour faire face à la montée des coûts.