"Je me rends en Ukraine" pour rappeler que "la sécurité de notre continent est en jeu", affirme le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères

Selon Jean-Noël Barrot sur France Inter, "si l'Ukraine tombe, c’est la consécration de la loi du plus fort, et ça, nous ne pouvons l'accepter".
Article rédigé par franceinfo
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Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, le 18 octobre sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

Attendu en Ukraine vendredi 18 octobre, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères assure que son déplacement a plusieurs objectifs : "Je me rends en Ukraine pour porter la voix de la France et rappeler que la France ne se détourne d'aucune crise", affirme-t-il au micro de France Inter. Jean-Noël Barrot tient également à rappeler que "ce qui se joue en Ukraine, c’est la sécurité de notre continent, et c’est aussi une catastrophe humanitaire". 

Le représentant du Quai d’Orsay met également en garde : "Si l'Ukraine tombe, c’est la consécration de la loi du plus fort, et ça, nous ne pouvons l'accepter". Cette visite intervient au lendemain de la présentation du plan de victoire de Volodymyr Zelensky devant l’Union Européenne et l’Otan, jeudi.

C’est dans cette perspective de victoire que l’Ukraine souhaite également que la Russie soit invitée au prochain Sommet de la Paix, prévu en fin d’année. Une initiative "favorablement accueillie par la France", précise le ministre, qui se montre intransigeant envers le Kremlin : "Il faut que la Russie de Poutine adopte la grammaire du droit international, en y intégrant la souveraineté de l'Ukraine".

La France ne tient à mettre aucune pression à l’Ukraine assure le ministre de l’Europe : "C’est aux Ukrainiens de décider le moment à partir duquel les discussions de paix peuvent se tenir", rassure Jean-Noël Barrot, qui rappelle avec fermeté que "la Russie est toujours l’envahisseur, toujours l’attaquant, tojours l’agresseur". 

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