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Le "plan de résilience économique et social" ne sera pas dévoilé avant la mi-mars

La Commission européenne doit encore donner son accord pour que le gouvernement français puisse mettre en place ce plan. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le ministère de l'Economie et des Finances, à Paris, le 8 novembre 2019. (CHRISTOPHE MORIN / MAXPPP)

Le plan de résilience ne sera pas dévoilé avant la mi-mars, a appris franceinfo de sources concordantes. Le plan de résilience économique et social, voulu par Emmanuel Macron, vise à protéger les entreprises et les ménages des répercussions de la guerre en Ukraine. Pour l’heure, rien n’est encore acté, mais Bercy assure qu’il ne s’agira pas d’un nouveau "quoi qu’il en coûte", ces aides massives mises en place pour sauver l’économie française pendant la pandémie de Covid-19.

La Commission européenne doit donner son accord pour que le gouvernement français puisse mettre en place ce plan. Un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement est prévu le 10 et le 11 mars à Versailles. Le chef de l’Etat l’a annoncé lors de son allocution télévisée sur le conflit en Ukraine mercredi. "Nombre de secteurs économiques souffrent et vont souffrir", avait indiqué le chef de l’Etat.

Un choc d'offre, pas de demande

Flambée des prix du gaz, des carburants, des céréales ou de certaines matières premières, l'exécutif continue d'évaluer les conséquences de la guerre en Ukraine. "On est face à un choc d'offre, pas de la demande", affirme Bercy à franceinfo.

Les aides à venir seront très "ciblées", a précisé le ministère de l’Economie. L'Etat a déjà dépensé plus de 15 milliards d'euros depuis l'automne pour aider les ménages avec le chèque énergie, l'indemnité inflation et le bouclier tarifaire qui bloque le prix du gaz et limite celui prix de l'électricité, qui devrait être étendu jusqu'à la fin de l'année. Des mesures vont être prises sur le prix des carburants, indique l'entourage du ministre de l'Economie, qui travaille sur les foyers les plus modestes.

Du coté des entreprises, quatre filières très impactées ont déjà été identifiées : l'agriculture, l'automobile, la métallurgie, l'aéronautique. A cela s'ajoutent les entreprises qui consomment beaucoup d'énergie.

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