Puy du Fou en Russie : Philippe de Villiers assure que les sanctions contre la Russie n'auront pas d'impact
L'investisseur russe du projet, un proche de Vladimir Poutine, est visé par les sanctions européennes contre la Russie. Il aurait financé les séparatistes pro-russes.
Konstation Valerevitch Malofeev est "un homme responsable". L'ancien homme politique Philippe de Villiers a défendu samedi 16 août l'investisseur russe avec lequel il a conclu un accord pour exporter deux parcs d'attraction similaires au Puy du Fou. Ce proche du président russe Vladimir Poutine est visé par les sanctions européennes contre la Russie, parce qu'il aurait financé les séparatistes pro-russes en Ukraine.
"Le Puy du Fou travaille sur ce projet avec lui depuis maintenant trois ans, c'est un vieux rêve que j'avais eu il y a 10 ans d'aller un jour en Crimée: notre main ne tremblera pas", a affirmé Philippe de Villiers. "Toute l'histoire du monde se retrouve dans cette miniature du monde qu'est la Crimée", a par ailleurs affirmé Philippe de Villiers. "C'est une histoire exaltante et, par rapport au Puy du Fou, une histoire qui nous paraît relever d'une richesse potentielle exceptionnelle", a-t-il expliqué.
"Je suis prêt à échanger Hollande plus Sarkozy contre Poutine"
Selon lui, les sanctions visant Konstantin Malofeev, qui investira 420 millions d'euros, n'auront aucune conséquence sur le projet des deux parcs "Tsargrad". "Le Puy du Fou n'est pas sanctionné" par l'UE, a déclaré le fondateur du parc d'attractions. "La Commission européenne n'a pas encore passé les menottes aux responsables du Puy du Fou parce que Philippe de Villiers est allé rencontrer Poutine, on n'en est pas encore là", a dit l'ancien président du mouvement souverainiste Mouvement pour la France (MPF).
Les sanctions européennes concernant "mon ami" Konstantin Malofeev, un "homme responsable", "ne sont fondées que sur un délit d'opinion, on lui reproche des déclarations sur son amour de la Russie, l'Union européenne est revenue au temps de la Terreur", a estimé Philippe de Villiers. "Et les insinuations derrière ces sanctions sont de pures calomnies", a ajouté l'ex-député.
Sur France Info, celui qui fut candidat à l'Elysée en 1995 (4,75% des voix) a déclaré à propos du président russe : "c'est un grand chef d'Etat, un patriote, il ne veut pas des Femen - ça ne me dérange pas - il ne veut pas de l'Otan - ça ne me dérange pas". "Je suis prêt à échanger Hollande plus Sarkozy contre Poutine. Pour la France", a-t-il poursuivi.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.