: Reportage Guerre en Ukraine : les recherches se poursuivent dans les décombres de l'immeuble de Dnipro même s'il "n'y a aucune chance" de trouver des survivants
Il s'agit de l'un des bombardements les plus meurtriers contre des civils depuis le début de la guerre en Ukraine. Un immeuble résidentiel de Dnipro, dans l'est du pays, a été touché samedi 14 janvier par une frappe. L'immeuble de neuf étages a été éventré. Plus de 48 heures après la frappe, lundi 16 janvier, les grues sont en action pour amener les sauveteurs dans les appartements ravagés et inaccessibles. "On a déjà déblayé 85% des décombres. On va continuer jusqu'à la dernière brique", déclare le porte-parole du service de la protection civile de la région de Dnipro.
Quand on lui demande s''il y a des chances de trouver des survivants parmi les décombres. "Malheureusement non, il n'y a aucune chance, répond le porte-parole ukrainien. La frappe a été tellement puissante qu'elle a tout pulvérisé lors de l'impact, y compris les corps."
Depuis samedi, les voisins, les badauds ou les proches se pressent et déposent des gerbes de fleurs devant l'immeuble en ruines, comme Aliona, 26 ans, le fils de son ami a perdu la vie. "Je ressens de la douleur, de l'horreur, de la peur, un sentiment de vide", confie l'Ukrainienne.
"J'habite à 900 m de là et au moment de la frappe, j'ai sursauté sur mon canapé. C'est la première fois depuis le début de la guerre que j'entends une explosion aussi puissante."
Aliona, 26 ans, habitante de Dniproà franceinfo
Selon le maire de la ville de Dnipro, Borys Filatov, les Russes ont en fait raté leur cible, qui était une centrale thermique à moins de trois kilomètres. Comme d'habitude, la Russie nie toute responsabilité en prétendant ne viser que des cibles militaires avec ses missiles. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, va même jusqu'à soupçonner la défense antiaérienne ukrainienne.
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