Cet article date de plus d'un an.

Guerre en Ukraine : Boris Johnson raconte que Vladimir Poutine l'a "en quelque sorte menacé"

Selon le récit de l'ancien Premier ministre britannique, le président russe lui aurait dit : "Boris, je ne veux pas vous faire de mal, mais avec un missile, ça prendrait une minute."
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'ex-Premier ministre britannique Boris Johnson lors d'une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à Kiev, le 22 janvier 2023. (UKRAINIAN PRESIDENCY / HANDOUT / ANADOLU AGENCY / AFP)

Boris Johnson se confie sur une discussion avec Vladimir Poutine. L'ex-Premier ministre britannique raconte dans un documentaire de la BBC diffusé lundi 30 janvier que le président russe l'a "en quelque sorte menacé" avant l'invasion de l'Ukraine en lui lançant : "Boris, je ne veux pas vous faire de mal, mais avec un missile, ça prendrait une minute."

Dans cette séquence, l'ancien dirigeant raconte son "très long" et "extraordinaire" appel avec le président russe après sa visite à Kiev en février 2022. A cette époque, Vladimir Poutine continuait à soutenir qu'il n'avait aucune intention d'envahir l'Ukraine. Boris Johnson, lui, dit avoir averti le président russe des sanctions occidentales en cas de guerre.

Le Kremlin l'accuse de mentir

Selon le récit de Boris Johnson, Vladimir Poutine l'aurait ainsi questionné : "Vous dites que l'Ukraine ne va pas rejoindre l'Otan 'de sitôt'. Qu'est-ce que vous entendez par 'pas de sitôt' ?" Et l'ex-Premier ministre britannique de lui répondre : "Eh bien, elle ne va pas rejoindre l'Otan dans un avenir proche, vous le savez parfaitement." C'est alors que le président russe aurait tenu ces propos menaçants.

En réponse, le Kremlin a accusé l'ex-chef du gouvernement britannique de "mensonge". "Soit c'est un mensonge délibéré, mais alors dans quel but ? Soit c'est un mensonge involontaire, dans la mesure où Monsieur Johnson n'a pas compris ce que lui disait le président Poutine", a réagi le porte-parole Dmitri Peskov.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.