A Calais, le mur censé empêcher les intrusions de migrants est achevé
Il a été construit de part et d'autre de la rocade menant au port de Calais.
Il vise à empêcher les migrants de monter clandestinement dans des camions. Le mur anti-intrusions construit de part et d'autre de la rocade menant au port de Calais est terminé, indique la préfecture du Pas-de-Calais, lundi 12 décembre. Ce mur de 4 m de hauteur et 1 km de long prolonge les grillages déjà installés sur la rocade près du port.
Financé par le Royaume-Uni (2,7 millions d'euros), le mur doit être progressivement végétalisé côté circulation et vise à empêcher l'accès à la rocade de personnes voulant passer en Angleterre, si elles revenaient à Calais malgré la destruction de la "jungle" fin octobre.
Sécuriser la circulation routière
Les travaux d'édification ont débuté le 20 septembre, alors que "le camp de la Lande" – le nom officiel de la "jungle" où vivaient plusieurs milliers de migrants – était situé à proximité.
Le projet avait été attaqué au tribunal administratif par la maire de Calais, Natacha Bouchart (Les Républicains). Le tribunal administratif de Lille avait rejeté le 22 novembre la demande de la municipalité de suspendre la construction, estimant notamment que le flux de migrants n'allait pas "à court terme" se tarir. Dans ces conditions, le mur pouvait "prévenir les probables tentatives d'intrusions" en sécurisant la circulation routière "compte tenu de l'importance du trafic de camions", avait souligné le tribunal.
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