"Aquarius" : la France va accueillir 60 migrants débarqués à Malte, annonce l'Elysée
"La solution adoptée est conforme à la coopération européenne, au droit de la mer et aux principes humanitaires", a indiqué l'Elysée dans un communiqué.
Ce qu'il faut savoir
Il va pouvoir bientôt accoster. Deux mois après avoir suscité une intense crise diplomatique, le navire Aquarius recherchait de nouveau, mardi 14 août, un port d'accueil en Méditerranée. Le Premier ministre maltais, Joseph Muscat, a donné son feu vert pour laisser accoster le bateau et ses 141 migrants. Ces derniers seront répartis dans plusieurs pays européens dont la France. L'Hexagone va en accueillir 60, a annoncé l'Elysée en fin de journée dans un communiqué.
Cinq pays d'accueil. "Malte va donner à l'Aquarius la permission d'entrer dans ses ports, même s'il n'a pas l'obligation légale de le faire. Toutes les 141 personnes à bord seront réparties entre la France, l'Allemagne, le Luxembourg, le Portugal et l'Espagne", a écrit le Premier ministre maltais sur Twitter.
L'Italie refuse le bateau. Comme en juin, où le bateau avait erré pendant une semaine, faute de port où accoster, l'Italie a refusé d'accueillir le navire. L'Espagne, qui avait finalement accueilli l'Aquarius en juin, a rechigné à se proposer à nouveau, avant de faire marche arrière. Le pays va accueillir 60 des 141 migrants.
LR et le RN pour que la Tunisie ouvre ses portes. Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN, ex-FN) ont estimé que la France ne devait pas accueillir l'Aquarius, pour éviter de créer "un appel d'air", et plaidé pour que la Tunisie lui ouvre ses ports.