Calais : polémiques après les violences
Après les violentes bagarres entre migrants à Calais jeudi 1er février, mairie, forces de l'ordre et associations se renvoient la balle. La polémique perdure.
Le calme est revenu dans ce quartier de Calais, théâtre de violents affrontements entre migrants jeudi 1er février. Les rixes ont fait une vingtaine de blessés, cinq par balle, dont quatre jeunes Érythréens de 16 à 18 ans toujours entre la vie et la mort. Dès jeudi soir, le ministre de l'Intérieur s'est rendu sur place, avant de réaffirmer ce vendredi 2 février qu'il ne veut plus de fixation de migrants à Calais.
"La police a déchiré notre tente"
De son côté, la maire de Calais pointe du doigt les passeurs, mais aussi les associations de soutien aux migrants. Pour Natacha Bouchart, "il ne fallait pas installer des distributions de repas telles qu'elles sont faites aujourd'hui".
Quant aux migrants, ils mettent en cause les passeurs, mais aussi la police, comme l'explique ce jeune Afghan : "La police a déchiré notre tente hier. Et moi je n'ai nulle part où aller. À chaque fois que la police enlève nos tentes, on est obligé d'aller vers les trafiquants". Entre 600 et 800 migrants vivent actuellement autour de Calais, en attendant un hypothétique passage en Angleterre.
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