Le gouvernement vient de décider d'affréter des bus pour conduire les réfugiés à la frontière autrichienne.
Ils ont pris une décision radicale : plus de 1 000 migrants ont décidé de partir à pied sur l'autoroute qui va de Budapest à Vienne (Autriche). "On peut mettre trois jours pas de problème, dix jours pas de soucis. On ne va pas rester en Hongrie", martèle un migrant.
Un refus de rejoindre les camps hongrois
À la gare de Bicske (Hongrie), des centaines de réfugiés sont bloqués dans des wagons. Le gouvernement hongrois interdit le départ des trains vers l'Autriche ou l'Allemagne. Quelques centaines de migrants parviennent s'échapper et empruntent la voie de chemin de fer qu'ils suivent pour arriver jusqu'en Autriche. Ils scandent "Allemagne, Allemagne", l'espoir de rejoindre leur but. Ils fuient, car ils ne veulent pas être internés dans des centres d'accueil du pays.
Ce vendredi 4 septembre, ils sont toujours des centaines à attendre dans les gares de Budapest et de Bicske. Coup de théâtre, le gouvernement vient d'affréter des bus pour que les réfugiés puissent rejoindre la frontière autrichienne.
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