Réforme du Code du travail : "Les salariés français ne verront aucun de leurs droits remis en cause", assure Hollande

Article rédigé par Benoît Zagdoun
France Télévisions
Publié Mis à jour
François Hollande arrive au sommet européen consacré à la question du "Brexit", vendredi 19 février à Bruxelles (Belgique). (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Le président de la République, invité de France Inter, vendredi, est notamment revenu sur le problème du "Brexit", qui occupe l'Union européenne.

Ce qu'il faut savoir

Interrogé vendredi 19 février par France Inter depuis Bruxelles (Belgique), François Hollande a réagi au débat en cours sur la réforme du Code du travail. "Les salariés français ne verront aucun de leurs droits remis en cause", a-t-il assuré, expliquant plaider pour "plus de négociation collective [dans les entreprises], de souplesse, et de sécurité". Avec pour objectif de "créer les conditions pour que les entreprises créent des emplois". Suivez cette interview en direct avec francetv info.

Le Royaume-Uni peut rester en Europe, mais "pas à n'importe quelles conditions". Alors que des négociations cruciales sont en cours à Bruxelles, François Hollande a assuré qu'il fait "ce qu'il faut pour que nous puissions garder le Royaume-Uni dans l'Europe". Mais ce maintien ne se fera pas à "n'importe quelles conditions", a ajouté le chef de l'Etat, faisant notamment référence aux allocations sociales destinées aux travailleurs européens.

  Un "risque de guerre entre la Turquie et la Russie". Depuis la destruction en novembre d'un bombardier russe par l'aviation turque à la frontière syrienne, une profonde crise diplomatique a éclaté entre Ankara et Moscou. "Il y a un risque de guerre entre la Turquie et la Russie", a jugé François Hollande, demandant de "tout faire" pour éviter une escalade entre ces deux pays. 

Sur les migrants : "la fin de Schengen serait la fin de l'Europe". Interrogé sur la crise migratoire à laquelle font face les pays européens, le président de la République a tenu à défendre l'espace Schengen. "Schengen, c'est ce qui nous protège, nous devons renforcer ses frontières extérieures. A partir du moment où l'on rétablit sa frontière intérieure, on peut rétablir sa monnaie ou sa loi intérieure", a-t-il lancé.