Grèce : le pays se barricade face à une possible arrivée de migrants d'Afghanistan
Au vu de la situation en Afghanistan, la Grèce a érigé une barrière sur 40 kilomètres de long à sa frontière avec la Turquie. Les autorités craignent de voir arriver une vague de migrants.
La Grèce a décidé de construire ces derniers jours une longue barrière à sa frontière avec la Turquie. Un mur de fer de 40 kilomètres de long a été installé, avec en haut des barbelés. Les travaux sont en train de se terminer en un temps record. En plus de cette barrière surveillée jour et nuit par des dizaines de caméras, après le mur, on retrouve une zone militaire strictement interdite d’accès qui s’étend sur un kilomètre.
Une initiative imitée par d’autres pays d’Europe
L’instauration de cette barrière s’explique par la volonté de la Grèce de ne pas voir arriver une vague de migrants en provenance d’Afghanistan. Les autorités locales approuvent globalement la décision du gouvernement. "La Grèce ne peut pas être le centre d’entrées incontrôlées de gens dont on ne sait pas s’ils sont vraiment des réfugiés ou des gens qui ont commis des actes criminels", déclare Nikolaos Gotsis, conseiller municipal de Phères. Dans le reste de l’Europe, des décisions du même type ont été prises. "La Pologne et la Lituanie, par exemple, ont elles aussi débuté la construction de murs à leurs frontières", rapporte le journaliste de France Télévisions Laurent Desbonnets en duplex de Phères, mercredi 1er septembre.
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