La classe politique française, très divisée sur l’accueil des migrants
Alors que l'Allemagne a ouvert ses frontières aux réfugiés, les différents partis politiques français ne font pas front commun sur la question migratoire.
Sur la question migratoire, la première réponse des politiques est venue du sommet de l'État. François Hollande s'est rangé à l'idée d'Angela Merkel. Les pays européens doivent accueillir des migrants, avec un quota de réfugiés selon l'importance du pays. Oui ou non à l'accueil ? Combien de réfugiés ? Comment les accueillir ? Chaque formation politique avance désormais sa solution.
Manuel Valls et Nicolas Sarkozy sur la même ligne
Au Front national, la réponse est radicale : aucun accueil ne doit être accordé aux réfugiés. Jean-Luc Mélanchon, mais aussi les écologistes défendent exactement la ligne opposée. Pour eux, il faut accueillir sans réserve ceux qui fuient leur pays parce qu'ils sont en danger de mort.
L'accueil, oui, mais encadré et organisé en amont, telle est la réponse du Premier ministre. Manuel Valls préconise en effet des centres d'accueil à l'extérieur de la France pour distinguer les réfugiés politiques et ne recevoir que ceux-là. À droite, les avis divergent. Alain Juppé et François Fillon ne refusent pas totalement l'idée de quota, une solution dont Nicolas Sarkozy ne veut pas. Ce dernier est sur la même ligne que Manuel Valls et préconise aussi des centres à l'extérieur, mais il les appelle "centres de rétention".
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