La mise en place de Hotspots en Libye n'est finalement "pas possible" cet été comme l'avait annoncé Emmanuel Macron
Plus tôt dans la journée, le chef de l'Etat avait annoncé sa volonté de créer des centres d'examen pour les candidats à l'asile en Libye. Une annonce corrigée par la suite.
La mise en place en Libye de centres pour examiner les demandes d'asile n'est "pas possible aujourd'hui", a jugé l'Elysée, jeudi 27 juillet, dans la soirée. Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron avait annoncé la création, cet été, de "hotspots" dans ce pays devenu un lieu de passage pour des milliers de migrants tentant de traverser la Méditerranée vers l'Europe.
Le chef de l'Etat a fait marche arrière : en Libye même, "ce n'est pas possible aujourd'hui, mais ce peut être le cas à courte échéance (...). Dès fin août, nous aurons une mission de l'Ofpra pour voir comment il est possible de mettre ça en place", a précisé l'Elysée.
Une mission de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofrpra) sera envoyée fin août pour en étudier la faisabilité du projet dans le nord du continent africain. "Nous avons identifié une zone, qui est le Sud libyen, le nord-est du Niger et le nord du Tchad" pour installer "des centres avancés" de l'Ofpra, a déclaré l'Élysée.
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