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Les 4 Vérités - Collomb va demander au Royaume-Uni "d'aider Calais à se développer"

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collomb collomb (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb est l'invité des 4 Vérités de France 2  ce mardi 16 janvier.

"L'UE a vu baisser les demandes d'asile de moitié alors qu'elles continuent d'augmenter en France : 100 000 en 2017, soit 17% de plus par rapport à 2016", a annoncé Gérard Collomb dans Les 4 Vérités ce mardi matin. L'an dernier, "85 000 personnes n'ont pas été admises", a précisé le ministre de l'Intérieur sur France 2.

"On accueille beaucoup, mais on insère peu. Il n'y a pas de formation professionnelle, pas de droit au logement", a-t-il concédé. "Il faut accueillir convenablement celles et ceux qui vont rester en France et éloigner les autres", a-t-il répété plusieurs fois.

Avec Emmanuel Macron, il se rend jeudi à Londres pour "parler de Calais et des problèmes d'immigration" et "demander à nos amis britanniques qu'ils reprennent un certain nombre de migrants", a affirmé Gérard Collomb. Mais "surtout" il s'agit de leur demander "qu'ils aident Calais à se développer, pour faire en sorte qu'un certain nombre d'aménagements prévus par la maire puissent être financés par la Grande-Bretagne", a-t-il ajouté.

C'est "leur intérêt que les choses se passent bien", car "un quart de leur commerce passe par Calais", a poursuivi l'ancien maire de Lyon, en se félicitant des signes de regain économique.

La ZAD évacuée "des éléments radicaux"

Par ailleurs, le ministre a vigoureusement contesté les accusations de violences policières envers des migrants lancés par des associations. "Je m'inscris en faux contre ces affirmations" que "personne n'a pu montrer". "Ce sont eux qui très souvent sont en train de séparer les affrontements entre les différents clans de migrants donc ils protègent plus qu'ils ne détruisent", a-t-il assuré. Si ces agressions étaient avérées, ce serait "inadmissible et sanctionné".

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes, dans laquelle sont concentrés les opposants au projet d'aéroport sera "en tout cas évacuée des éléments les plus radicaux", a déclaré Gérard Collomb. "Nous sommes toujours prêts à maintenir l'ordre républicain. Le président prendra sa décision sur l'aéroport dans les prochaines semaines", a-t-il conclu.

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