Les Libanais nouveaux migrants en mer Méditerranée
Pour fuir leur pays qui s’effondre, des Libanais sont prêts à risquer leur vie en prenant la mer.
Le port de Tripoli, au nord de Beyrouth, la capitale du Liban, est la principale porte de sortie vers l’Europe. Par la mer Chypre, n’est distante que de 160 kilomètres. Bilal, 34 ans, au chômage et père de trois enfants, rêve d’y aller. “Je n’espère plus rien ici. Je veux partir comme beaucoup de Libanais et il n’y a pas d’autre choix que de prendre la mer”, explique-t-il.
Un habitant sur cinq vit désormais sous le seuil de pauvreté
Le Liban, aujourd’hui, est en plein naufrage économique. En deux ans à peine, le pouvoir d’achat de ses habitants s’est effondré. La monnaie a perdu plus de 95% de sa valeur et selon l’ONU, un habitant sur cinq vit désormais sous le seuil de pauvreté. Un avenir sombre, c’est justement ce qui pousse Bilal à tenter sa chance une nouvelle fois, après une tentative ratée vers l’Italie en novembre dernier. Il se dit prêt à refaire la dangereuse traversée de la Méditerranée, coûte que coûte.
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