Liban : la musique fêtée par les réfugiés
La fête de la musique est une idée française devenue un concept mondial, de New York à Kuala Lumpur en passant par Berlin. 120 pays célèbrent l'événement, dont le Liban et ses milliers de réfugiés syriens.
165 enfants à l'unisson. Cette chorale associative chante chaque semaine depuis deux ans à Bar Elias (Liban). Ahmad, 13 ans, l'a rejointe depuis son départ de Raqqa (Syrie) il y a plus d'un an. Impossible de manquer une répétition, la musique est devenue sa force. "Là-bas, il y a la guerre. Mais ici, je suis dans un autre monde. La chorale me fait oublier toutes les horreurs que j'ai vues", confie-t-il à France 3. Ces chansons syriennes sont un héritage pour Inas, 16 ans, qui a fui Homs : "Apprendre des chansons joyeuses nous aide à dépasser la souffrance vécue et on se remémore de bons souvenirs".
Jack Lang est là
Le Liban accueille plus d'un million de réfugiés, qui vivent dans des camps comme celui de Bar Elias, non loin de la frontière syrienne. Une quarantaine d'enfants de la chorale y vivent et aiment se retrouver pour chanter. Dans la ville, on se réunit aussi pour fêter la musique. Les artistes se succèdent. La fête de la musique est le plus grand rendez-vous musical du Moyen-Orient. Son créateur, Jack Lang, est présent pour célébrer la 16e édition libanaise. Malgré les tensions aux frontières du pays, l'envie de fêter la musique l'emporte. À Beyrouth, 70 groupes vont jouer jusqu'au bout de la nuit.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.