Migrants : l’accueil des mineurs isolés de plus en plus difficile en France
Ils ont sous leurs yeux le pays dont ils rêvent mais ils ont encore une dernière frontière à franchir. Originaires de Guinée, des jeunes qui se disent mineurs viennent de se voir refuser l’entrée en France par la police italienne. Omar a quitté son pays il y a maintenant trois ans, un périple éprouvant. Il dit avoir été maltraité. Depuis le début de l’année, 1 837 migrants mineurs sont entrés dans les Alpes-Maritimes. Les frontières entre l’Italie et la France sont très surveillées. C’est donc principalement par le train qu’ils arrivent sur le territoire.
Les centres français insuffisants
À la gare de Menton (Alpes-Maritimes), premier arrêt après l’Italie, chaque wagon est minutieusement inspecté par la police. Lorsqu’ils sont interpellés, les migrants sont emmenés dans les locaux de la police aux frontières. Les majeurs sont reconduits en Italie tandis que les mineurs sont protégés et doivent être accueillis par la France. Le Conseil départemental qui doit prendre en charge les mineurs dispose de six centres d’accueil. Mais ces dernières semaines, ils ne suffisent plus.
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