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Migrants : l'Italie annonce qu'elle accueillera des migrants du "Lifeline", le bateau pouvant accoster à Malte

Giuseppe Conte, le chef du gouvernement italien, a expliqué qu'une partie des 233 migrants qui se trouvent à bord pourront être accueillis en Italie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le navire humanitaire "Lifeline" en mer méditerranée, le 22 juin 2018. (HERMINE POSCHMANN / MISSION LIFELINE / AFP)

Une solution a été trouvée pour le Lifeline. Le navire humanitaire, qui se trouve pour l'instant au large de Malte, va pouvoir accoster sur l'île méditerranéenne et l'Italie accueillera une partie des 233 migrants qui se trouvent à bord, a affirmé, mardi 26 juin, le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte.

"Je viens d'avoir le président [maltais] Muscat au téléphone : le navire de l'ONG Lifeline accostera à Malte", a déclaré Giuseppe Conte, cité dans un communiqué officiel. Le chef du gouvernement italien n'a pas précisé quand le navire serait autorisé à accoster sur l'île.

Une enquête pour s'assurer de la nationalité des migrants

Giuseppe Conte a ajouté que le Lifeline "sera soumis à une enquête pour s'assurer de sa nationalité et du respect des règles du droit international de la part de son équipage". Le Lifeline est un navire d'une trentaine de mètres de long de l'ONG allemande du même nom mais il bat pavillon néerlandais.

"De manière cohérente avec le principe-clé de notre proposition sur l'immigration selon laquelle qui débarque sur les côtes italiennes, espagnoles, grecques ou maltaises débarque en Europe, l'Italie fera sa part et accueillera une partie des migrants qui sont à bord du Lifeline", poursuit le chef du gouvernement italien. Giuseppe Conte n'a pas précisé non plus combien de migrants l'Italie accueillerait, exprimant simplement le souhait que "d'autres pays européens fassent la même chose".

Le Portugal se tient également prêt à accueillir une partie des migrants, a annoncé le gouvernement de Lisbonne après une demande adressée par le gouvernement maltais. Le ministre portugais de l'Intérieur, Eduardo Cabrita, a précisé que le nombre de personnes que son pays pourrait accueillir restait "à définir".

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