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Plan de relance européen : "Émettre de la dette commune pour financer des programmes en commun, c’est inédit", affirme Paolo Gentiloni

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Plan de relance européen : « Émettre de la dette commune pour financer des programmes en commun, c’est inédit », affirme Paolo Gentiloni
Plan de relance européen : « Émettre de la dette commune pour financer des programmes en commun, c’est inédit », affirme Paolo Gentiloni Plan de relance européen : « Émettre de la dette commune pour financer des programmes en commun, c’est inédit », affirme Paolo Gentiloni (France 2)
Article rédigé par France 2
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Paolo Gentiloni, ancien président du Conseil et commissaire européen à l’économie, est l’invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 18 juin.

Le Conseil européen peut-il se mettre d’accord, vendredi 19 juin, sur un plan de relance de 750 milliards d’euros ? "Je pense que l’on réussira mais peut-être pas demain. Vendredi, je pense que ce sera plutôt une étape intermédiaire pour rapprocher un peu les positions", explique Paolo Gentiloni, ancien président du Conseil et commissaire européen à l’économie, invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi matin.

"C’est une chose tellement inédite, pour l’Union européenne, d’émettre de la dette commune pour financer des programmes en commun. Cela justifie le fait qu’il faille encore y travailler", résume le commissaire européen à l’économie. "Le but extraordinaire de ce fonds est d’éviter qu’une crise, qui a été commune, donne des conséquences économiques très différentes. Et cela pourrait mettre en danger notre marché unique ainsi que la force de notre monnaie commune", estime Paolo Gentiloni.

Un accord est "absolument nécessaire"

"Le plan a pour but d’éviter que les pays qui ont moins de force financière pour répondre à cette crise, restent en arrière. Et je crois que l’on a essayé de trouver les critères qui permettent de remplir cet objectif", indique Paolo Gentiloni, qui ajoute : "L’émission de la dette que la Commission va faire sera remboursée entre 2028 et 2058, c’est quelque chose [qui va] à très long terme."

Un échec de ce plan de relance est-il possible ? "Je ne veux pas l’imaginer, car cet accord est absolument nécessaire. L’on y arrivera probablement au mois de juillet et pas demain", précise le commissaire européen à l’économie.

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