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Les députés britanniques votent la loi de déclenchement du Brexit

Le gouvernement britannique va pouvoir déclencher l'article 50 du Traité de Lisbonne. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Parlement britannique, le 8 août 2016. (MAXPPP)

Le Brexit est en marche. Les députés britanniques ont voté, lundi 13 mars, le projet de loi historique autorisant le gouvernement à déclencher le Brexit. Un vote qui intervient quelques heures après l'annonce par la Première ministre écossaise de son intention de demander un nouveau référendum d'indépendance.

Cette approbation en deuxième lecture renvoie le texte devant la chambre des Lords, qui devait l'approuver dans la soirée, ouvrant la voie au déclenchement du divorce avec l'Union européenne par la Première ministre britannique, Theresa May.

L'unité du royaume menacée ? 

Les députés ont rejeté par 335 voix contre 287 le premier amendement des Lords visant à protéger les trois millions de citoyens européens vivant au Royaume-Uni. Ils ont fait de même pour l'autre amendement qui conférait le dernier mot au Parlement sur l'accord final avec Bruxelles (331 contre, 286 pour).

C'est le jour qu'a choisi la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, pour annoncer qu'elle allait demander un nouveau référendum d'indépendance, faisant planer une menace d'éclatement du Royaume-Uni. Si le déclenchement du Brexit n'a jamais été aussi proche, pouvant théoriquement avoir lieu dès mardi, cette annonce fracassante a conduit les services de Theresa May à faire savoir qu'il interviendrait à la fin du mois.

Nicola Sturgeon, qui souhaite un référendum fin 2018 ou début 2019, a expliqué qu'elle demanderait la semaine prochaine au Parlement écossais l'autorisation de réclamer l'accord du gouvernement britannique pour lancer la procédure. "J'estime qu'il est important que l'Écosse soit en mesure de décider de son futur (...) avant qu'il ne soit trop tard", a ajouté la cheffe du parti indépendantiste SNP, rappelant que les Écossais avaient majoritairement voté contre le Brexit.

Theresa May a aussitôt rétorqué qu'une nouvelle consultation, après celle de septembre 2014, serait un "facteur de division" et créerait "une énorme incertitude économique au pire moment possible".

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