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Vidéo Jordan Bardella dénonce "la volonté de transférer des pans de notre souveraineté" via le traité franco-allemand

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Article rédigé par franceinfo, France Inter
Radio France

Tête de liste du Rassemblement national aux élections européennes, Jordan Bardella dénonce la signature d'un nouveau traité franco-allemand à Aix-la-Chapelle

Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national aux élections européennes, a dénoncé mardi 22 janvier sur France Inter la signature d'un nouveau traité entre la France et l'Allemagne qui a pour "volonté", selon lui, "de transférer des pans de notre souveraineté."

Angela Merkel et Emmanuel Macron signent mardi à Aix-la-Chapelle (Allemagne) un traité pour renforcer la relation franco-allemande. Jordan Bardella estime que la chancelière allemande et le président de la République sont "deux leaders totalement isolés sur la scène européenne".

>> VIDEO. Nouveau traité franco-allemand : on vous explique ce qu'il y a dans le texte ratifié à Aix-la-Chapelle

Dans ce traité, deux articles inquiètent Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national : l'article 5 qui, selon lui "explique que demain la France pourrait échanger des représentants à l'ONU ou à l'OTAN avec l'Allemagne". Et l'article 8, "une déclaration de principe que, demain, l'Allemagne pourrait siéger au Conseil de sécurité de l'ONU". "J'ai encore en tête les déclarations du vice-chancelier allemand [Olaf Scholz] qui nous expliquait fin novembre que la France pourrait, c'est un souhait de l'Allemagne, se retirer de son siège au Conseil de sécurité de l'ONU pour être remplacé par une place unique de l'Union européenne."

Le traité d'Aix-la-Chapelle n'évoque pourtant à aucun moment un éventuel partage ou une cession du siège permanent de la France au Conseil de sécurité de l'ONU. Le vice-chancelier allemand, Olaf Scholz, a bien exprimé son souhait de voir le siège permanent de la France se transformer en siège européen, mais cette demande a été ignorée par la France. L'article 8 stipule que "l’admission de la République fédérale d’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies est une priorité de la diplomatie franco-allemande".

Marine Le Pen a demandé mardi la saisine du Conseil constitutionnel sur le nouveau traité franco-allemand, considérant qu'il n'est pas conforme à la Constitution française

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