: Vidéo Maroc : un seul spéléologue espagnol d'un groupe de trois sauvé
Des images des opérations de secours menées dans l'Atlas.
Au Maroc, les secours ont dû descendre en rappel un impressionnant gouffre pour venir en aide, dimanche 5 avril, à des spéléologues espagnols pris au piège. Hélas, un seul spéléologue de ce groupe de trois a survécu.
Un spéléologue a entraîné les autres dans sa chute
Juan Bolivar est parvenu à survivre plusieurs jours au fond d'un ravin de l'Atlas, profond de 400 mètres. Il a été admis, dans la nuit de dimanche à lundi, dans une clinique de Ouarzazate (sud). Ce policier de 27 ans est arrivé dans un convoi escorté par des voitures de gendarmes et de police. Bandages aux pieds et yeux fermés, il a été transporté en civière.
Les spéléologues ont été pris au piège pendant au moins trois jours au fond du ravin, non loin de la localité de Tarmest, dans le Haut-Atlas. José Antonio Martinez, également inspecteur en chef de la police, est, lui, mort dimanche, selon les autorités espagnoles, qui avaient auparavant la même journée confirmé la mort de Gustavo Virues, un avocat de 41 ans, père de deux enfants et spéléologue chevronné. Selon la télévision publique espagnole, qui a assuré avoir pu s'entretenir avec des secouristes marocains, l'un des trois hommes a glissé sur une plaque de glace et a entraîné les deux autres dans sa chute.
Polémique en Espagne
Signalée mardi par six autres membres de leur groupe inquiets de ne pas les retrouver à leur point de rendez-vous, à Ouarzazate, la disparition de Jose Antonio Martinez, Juan Bolivar et Gustavo Virues a soulevé l'inquiétude. Ils n'ont été localisés que samedi matin.
En Espagne, des proches des deux spéléologues morts ont déploré le retard des secours, notamment espagnols, l'autorisation pour intervenir ayant, selon eux, trop tardé. Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a en revanche remercié Rabat pour "l'effort" réalisé en vue du sauvetage, malgré la topographie des lieux très difficiles d'accès.
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