Nouvel An à Cologne : 73 suspects mis en examen, dont la plupart sont arrivés en Allemagne en 2015
Parmi les mis en examen, 12 le sont pour des agressions sexuelles, les autres pour vols et violences.
En tout, 73 personnes ont été mises en examen. "L'écrasante majorité" des suspects arrêtés à Cologne, après les agressions du Nouvel An, sont arrivés en Allemagne "au cours de l’année 2015", affirme le procureur général de Cologne au Monde, mercredi 17 février.
Depuis quelques jours, la confusion régnait, dans la presse européenne, autour du nombre de suspects et de leur origine, notamment à cause de l'emploi du terme "réfugiés", différent en allemand, en anglais et en français. Le quotidien britannique The Independent (en anglais), ou encore la RTBF, écrivaient notamment que "seuls 3 réfugiés" figuraient parmi les suspects.
Le parquet a clarifié les informations avec les dernières données sur les personnes interpellées depuis le Nouvel An, durant lequel des centaines d'agressions, dont beaucoup d'agressions sexuelles, ont été rapportées. Le procureur Ulrich Bremer fait état de 1 088 plaintes enregistrées par la police, dont 470 agressions sexuelles, et 618 plaintes pour vols, coups et blessures. Au total, 73 personnes ont été mises en examen, ajoute le parquet. "Sur ces 73 prévenus, 12 sont soupçonnés d’agression sexuelle", précise Le Monde.
Des agresseurs difficilement identifiables
"Il est beaucoup plus compliqué d’identifier les auteurs d’agressions sexuelles, explique Ulrich Bremer au quotidien français. Les femmes ont témoigné avoir été agressées par des groupes d’hommes. Etant donné le faible éclairage des lieux du drame ce soir-là, les victimes ont du mal à reconnaître leurs agresseurs."
Parmi les prévenus, le parquet a pu identifier 30 Marocains, 27 Algériens, 3 Tunisiens, 1 Libyen, 1 Iranien, 4 Irakiens, 1 Monténégrin, 3 Syriens et 3 Allemands. Mais "il peut être très difficile de déterminer les origines exactes, de savoir où les personnes ont vécu et par où elles sont passées", avoue le procureur Ulrich Bremer.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.