VIDÉO | Depuis jeudi, l’Egypte a ouvert le terminal de Rafah au sud de la bande de Gaza. Depuis trois jours donc, les Palestiniens cherchent à fuir les bombardements. Ils sont nombreux à vouloir se mettre à l’abri côté égyptien. Mais les autorités du Caire n’acceptent que les cas médicaux les plus urgents.
Même si le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a mis en garde contre l'escalade de la violence et reconnu que ses efforts de médiation se heurtent à "l'entêtement" des protagonistes, l’Egypte semble peu encline à vouloir intervenir avec force pour faire cesser le bombardement de Gaza.
Depuis un an, le poste frontalier de Rafah est fermé. Même aujourd’hui, alors que la bande de Gaza est frappée par les missiles israéliens, le plus grand des pays arabe rechigne à ouvrir le terminal, seuls quelques blessés peuvent passer la frontière.
L’Egypte, traditionnel médiateur entre les dirigeants palestiniens et israéliens, se montre beaucoup plus en retrait que d'habitude depuis le début la crise | Au Caire les précisions de François Hume-Ferkatadji
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