De nouvelles concessions réclamées à la Grèce
Toujours pas de compromis à Bruxelles. Une équipe de France 2 fait le point sur cette nuit de discussions.
Le conseil de l'Eurogroupe à Bruxelles est encore suspendu après une nuit blanche pour les dirigeants européens. Tôt ce matin, lundi 13 juillet, Alexis Tsipras, Angela Merkel, François Hollande et le président du Conseil européen travaillaient encore à huis-clos sur un projet d'accord.
Ce texte prévoit notamment : la simplification des taux de la TVA, l'élargissement de la collecte des impôts, et une réforme des retraites. L'Eurogroupe demande aussi plus de garanties, comme par exemple, l'instauration d'un fond indépendant basé au Luxembourg où seraient transférés 50 milliards d'actifs grecs à privatiser. Une assurance pour les créanciers d'être remboursés.
Les 19 doivent approuver
La Grèce pourrait perdre une partie de sa souveraineté et soumettre à l'Europe certains de ses projets de loi avant de pouvoir les adopter. Des propositions qui doivent être soumises à l'approbation des 19 dirigeants de la zone euro.
L'Eurogroupe met la pression sur les Grecs. Les chefs d'État pourraient exiger que la Grèce vote ces mesures d'ici le 15 juillet.
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