Grèce : à la veille des élections législatives, le Premier ministre sortant se pose en garant de la stabilité, face à la menace de "l'insécurité permanente"
Face au Premier ministre sortant, qui compte bien conserver son fauteuil, la gauche d’Alexis Tsipras promet une politique plus sociale, pour lutter contre la hausse des prix (l’inflation est supérieure à 10%).
Dans son dernier meeting, vendredi 19 mai à Athènes, Kyriakos Mitsotakis s'est présenté en protecteur de la nation : "Ces dernières années, la Grèce a dû affronter bien des problèmes ! Le chantage migratoire de la Turquie, la pandémie, l’inflation liée à la guerre en Ukraine, sans oublier les provocations de la Turquie. Pourtant, ce sont des défis que nous avons su maîtriser, tous ensemble !"
À la tribune, face à une marée de drapeaux grecs et avec l'Acropole en arrière-plan, le Premier ministre sortant ne dit rien des scandales qui marqué son mandat. Une affaire d’écoutes d’opposants politiques, la collision mortelle entre deux trains au printemps dernier… Il préfère mettre en avant son bilan économique, chômage en baisse et croissance en hausse.
"Finalement, le choix est simple dans cette élection. Voulez-vous la stabilité, ou l’insécurité permanente ?"
Kyriakos Mitsotakis, Premier ministre sortantlors de son meeting à Athènes
"Voulez-vous des baisses d’impôts ou une cascade de nouvelles taxes ? Voulez-vous que la patrie soit en sécurité ou ouverte aux menaces ?, poursuit-il. Autrement dit, voulez-vous que notre parti reste au pouvoir, oui ou non ?"
Le parti conservateur de Mitsotakis, au pouvoir, est donné en tête dans les sondages. Mais avec une avance trop faible pour pouvoir gouverner.
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