Grèce : des cultures englouties sous les eaux depuis neuf mois

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Certains dénoncent le manque de rénovation sur les digues et les canaux autour du village. La Grèce est dans le viseur la Commission européenne pour mauvaise gestion du risque inondation. Des poursuites sont en cours devant la Cour de justice.
Grèce : des cultures englouties sous les eaux depuis neuf mois Certains dénoncent le manque de rénovation sur les digues et les canaux autour du village. La Grèce est dans le viseur la Commission européenne pour mauvaise gestion du risque inondation. Des poursuites sont en cours devant la Cour de justice. (France 2)
Article rédigé par France 2 - M. Gracia, R. Duroselle, A. Vagias, P. Brame, L. Andreani, Contains modified Copernicus Sentinel Data 2023/2024
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Certains dénoncent le manque de rénovation sur les digues et les canaux autour du village. La Grèce est dans le viseur la Commission européenne pour mauvaise gestion du risque inondation. Des poursuites sont en cours devant la Cour de justice.

Des arbres fruitiers, engloutis sur des centaines de mètres à Kanalia (Grèce). Pour Ioannis Tsiantos, producteur d’amandes, le bateau de pêche a remplacé le tracteur. Son verger est inondé depuis neuf mois. "C’est douloureux. Je n’aurais pas pu imaginer ça", confie-t-il. Il ne sait pas quand il pourra retrouver ses terres, hérités de son père. "On attend que l’eau s’en aille. Mais ça fait des mois", déplore-t-il. L’eau est arrivée par torrent au mois de septembre. 

Sauver les champs et les villages 

Des pluies diluviennes ont ravagé toute la Thessalie, faisant 17 morts et causant des milliards d’euros de dégâts. La zone a été submergée autour du lac Karla (Grèce). Neuf mois après les inondations, il fait encore le double de sa taille. Le lac avait été drainé dans les années 60, pour créer des terres cultivables. La famille de Sotiris Dabegliotis en a bénéficié. Aujourd’hui, l’eau semble avoir repris ses droits. À 43 ans, cet agriculteur n’avait jamais vu des inondations d’une telle ampleur. "On a besoin d’une solution pérenne pour protéger les champs face à tous ces phénomènes météo. Parce que les villages aux alentours dépendent de l’agriculture", dit-il. 

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