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Grèce : distributeurs vides, touristes solidaires et paris sur le référendum… Athènes dans l'attente

La semaine qui s'ouvre s'annonce décisive dans le pays entre le risque de défaut de paiement le 30 juin et le référendum le 5 juillet. Certains ne perdent malgré tout pas le sens de l'humour ou des affaires. 

Article rédigé par franceinfo
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Devant un distributeur de billets, le 28 juin 2015 à Athènes. (ALEXANDROS MICHAILIDIS / AFP)

Banques et Bourse fermées, capitaux sous contrôle... La Grèce est au bord du précipice, deux jours avant son probable défaut de paiement, mardi 30 juin. Dans l'attente d'une solution in extremis et du référendum du 5 juillet, certains ne perdent malgré tout pas le sens de l'humour ou des affaires. 

Face aux distributeurs vides, pris d'assaut par des Grecs paniqués tout le week-end, mieux vaut garder son sang-froid. Sur Twitter, une journaliste basée à Athènes confesse sa gêne d'aller faire la queue : "Je n'ai que 4 euros sur moi, mais je me sens honteuse d'aller retirer de l'argent au distributeur et d'être filmée au milieu de la 'foule en panique'."

"Gardez les pièces pour les jeter sur l'ambassade d'Allemagne" 

Elle décrit ensuite un écriteau ironique apposé sur un distributeur de billets : "Retraits autorisés au-dessus de 500 euros. Nous sommes à court de billets de 50, 20 et 10 euros. Gardez les pièces pour [les jeter sur] l'ambassade d'Allemagne." 

La journaliste française Camille Polloni raconte elle aussi son séjour en Grèce avec humour, sur le réseau social. 

Les bookmakers prédisent un "oui" au plan de sauvetage 

Certains touristes affichent quant à eux leur solidarité avec les Grecs, comme en témoigne cette photo postée sur Twitter par une journaliste grecque, prise à Athènes sur la place Syntagma.  

D'autres spéculent sur l'avenir de la Grèce. Même si cela ne vaut pas un sondage d'opinion, les bookmakers anglais prédisent que les Grecs vont voter "oui" au plan de sauvetage de leur économie proposée par l'Eurogroupe. La cote du "non" est trois fois plus élevée. 

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