Grèce : l'Europe veut qu'Athènes fasse voter ses réformes
Les discussions ont été houleuses à Bruxelles pour décider de l'avenir de la Grèce. L'Eurogroupe a donné jusqu'au mercredi 15 juillet à Athènes pour mettre en place des réformes.
La tension était à son comble à Bruxelles ce dimanche 12 juillet, alors que les chefs d'État de la zone euro se réunissaient pour un troisième sommet sur la Grèce en seulement deux semaines. Dans la salle, la méfiance rôde. Sur le bureau des chefs d'État, le texte transmis par le ministre des Finances grec ne semble pas finalisé. Au cœur de ce texte, la TVA, la fiscalité, les retraites, les privatisations.
Une réunion en petit comité
Mais les Allemands et certains autres pays ne veulent pas que des promesses. Avant tout plan d'aide, ils exigent que les réformes soient votées. "Aujourd'hui, on veut savoir si les Grecs sont convaincus de la nécessité de faire des réformes", a déclaré le Premier ministre des Pays-Bas et président du Parti populaire libéral et démocrate Mark Rutte.
Peu après le début du sommet, la séance a été suspendue. François Hollande, Alexis Tsipras et Angela Merkel se sont retrouvés en petit comité pour tenter d'arracher un compromis.
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