La Grèce a bien du mal à vendre ses biens

L'accord conclu entre la Grèce et l'Europe - et notamment l'Allemagne - prévoit un programme de privatisation de 50 milliards d'euros. Alors que le pays doit décider s'il maintient Alexis Tsipras au pouvoir, France 2 a cherché à en savoir plus.

Sur le littoral de Voula, tout ou presque est à vendre. Une presqu'île et ses hôtels de luxe ont été vendus pour 450 millions d'euros à un groupe d'investisseurs turcs et arabes. Mais en Grèce, de nombreux joyaux sont encore à vendre : l'hippodrome d'Athènes, la compagnie nationale d'électricité, deux terminaux du port du Pirée...

La Grèce mauvaise vendeuse

A Voula, les plages cherchent toujours preneur. Le maire redoute qu'elles soient vendues pour une bouchée de pain. Car l’État vend mal. L'ancien aéroport d'Athènes a été cédé pour 915 millions d'euros, alors que des experts évaluaient le terrain à trois milliards d'euros.

"En tout depuis 2011, l’État grec a vendu pour près de huit milliards d'euros. Mais la moitié seulement a été effectivement déboursée, bien loin des montants espérés au départ", conclut Marc de Chalvron, envoyé spécial de France 2.